chapitre 5 – Une entrée des artistes en pleine ébullition !
“Coucou Alice je suis devant la porte de ton immeuble et ton interphone sonne dans le vide, tu es dans le coin?”
“J’arrive”
– Salut Alex, je suis chez ma voisine Marie-Annick, lui précisé-je en l’accueillant dans le hall de l’immeuble, viens je n’ai pas fini mon eau chaude.
Les présentations faites, Alexandre nous écoute sagement finir notre petite discussion devant un mug au parfum de bergamote. Marie-Annick me parlait du dernier Camilla Lackberg qu’elle dévorait en ce moment lorsque j’ai reçu son sms. “Tu te rends compte”, me disait-elle, “elle a créée un policier qui est presque aussi névrosé que le psychopathe qui commet les meurtres !”. “Il est obnubilé par les chiffres impairs, un véritable autiste, il n’arrive même pas à traverser la rue si les bandes blanches du passage piéton sont paires !”.
Nous pipelettons encore pendant une petite demi-heure avant de prendre congé. Alexandre ne semble pas accrocher à la discussion et puis j’ai aussi envie d’autre chose.
– C’est cool que tu sois venu plus tôt que prévu, lui dis-je en montant l’escalier qui mène à mes pénates.
– La réunion n’a pas traîné et j’ai eu envie d’être avec toi. Tu n’étais pas chez toi, me fait-il remarquer d’un ton presque de reproche. Rappelle-toi que Mr K souhaite que tu passes tous tes samedis à sa disposition chez toi.
– Je prenais le goûter chez la voisine, je n’ai pas quitté l’immeuble. Comme tu vois je respecte les volontés de Mr K-aspied, K-ascouille, K-asburnes, K-asbonbons … rigolé-je. Elle risque d’ailleurs d’avoir à me supporter souvent, notre petit temps lecture va sûrement devenir un rdv régulier !
– Tu as des nouvelles de ton affaire? s’enquiert-il.
– Oui, Louvin m’a confirmé que toutes les photos étaient truquées. En apprenant ça, Mathieu s’est rétracté. Par contre les parents n’ont pas encore retiré leur plainte.
– C’est en bonne voie, j’ai confiance en Mr K. Par contre continu à faire des efforts de ton côté pour qu’il aille au bout.
– Oui papa, je vais essayer, le taquiné-je.
– Tu m’as apporté un cadeau, changé-je subitement de conversation en voyant le petit paquet décoré d’un joli petit ruban rose et fuchsia qu’il dépose sur la table basse du salon.
– Non c’est celui de ton bienfaiteur préféré. Il a peur que tu ne penses pas assez à lui le samedi, voir que tu t’ennuies, alors il souhaite que tu portes ça, précise-t-il en m’indiquant le paquet.
Intriguée par tant de prévenance de Sir K-asburnes je déballe sans plus attendre le présent. Je me retrouve avec un petit objet inconnu en métal dans les mains. Une boule un peu lourde d’environ quatre centimètres de diamètre en forme de goutte d’eau avec une petite tige se terminant par un embout plat d’une taille légèrement plus grande qu’une pièce de deux euros. Dessus est gravée la lettre K ! Ça me questionne et ne me parle pas du tout.
– C’est un plug. Un rosebud, me précise Alexandre devant ma tête dubitative.
– Il ne ressemble pourtant pas trop au traîneau de Citizen Kane, lui dis-je en rigolant, un plug? Tu veux dire pour mettre …
Ma tête vient de changer en réalisant la très probable destination de son cadeau.
– Il a la pensarde qui part en sucette K-asbonbon? Ça y est, je crois que son surnom est officiel ! Il a déjà oublié son fichu cadenas qui me met à la diète? Je le hais celui-là. Il ne me gène pas en soi, je ne le sens même plus maintenant dans la journée, mais sa vue tous les matins m’horripile et me rappelle K-ascouilles ! Je me sens prisonnière et dépendante.
Alors que je déblatère sans fin sur ce bijou intime qui me prive des plaisirs de la vie et me renvoie l’image d’une soumise, j’ai une lueur d’intelligence portée par les quelques neurones qui ne sont pas encore partis en week-end.
– Non, mais dis-moi Alex … ce n’est pas ce que je pense? Il ne veut quand même pas que je mette ce … ce truc dans mes fesses?
– Si, il veut que tu le portes … tous les samedis.
– Que je le porte? Cinq minutes dix minutes?
Deux mouches s’ébattent entre nous et animent les longues secondes de l’interminable interlude que ma question vient de déclencher.
– Toute la journée, finit par me préciser Alexandre qui ne savait vraiment pas comment me l’annoncer.
– Toute la journée, m’écrié-je, mais il est malade ce type. Il ne veut pas m’envoyer sa photo dans un cadre plutôt. Comme ça je penserai à lui de la même manière. Je suis même disposée à l’afficher en grand sur le mur du salon sa tête d’enfoiré, c’est te dire jusqu’où je suis prête à aller.
– Mais quel taré ce mec. Il est dérangé mentalement, frustré en grand, il a la pensarde qui part en sucette, les cellules grises dans le brouillard … et puis j’enchaîne les insultes, les mots doux, les noms d’oiseau, il doit avoir les oreilles qui sifflent K-asbonbon. À bout de souffle, mais sans plagier Godard le moins du monde, je fais une pause. Je crois que je devrai revoir ma liste Bostancı travesti d’insultes d’ailleurs, Alexandre risque de me trouver un peu répétitive à la longue !
Je pense être plutôt libérée sexuellement, prêtes à découvrir de nouvelles expériences, de tester quelques gadgets excitants, de fleureter avec des situations encore inconnues, mais la c’est niet, forbidden, close, schließen, chiudere, cerca. Il faut que je le lui dise en quelle langue? Le terrain est piégé, les barrières sont posées, les pancartes “zone interdite” déployées tout autour de cette vierge corolle. On ne touche pas à mes fesses. C’est le seul endroit où je suis coincé du cul !!!
J’ai déjà eu quelques partenaires qui m’ont proposé en vain de découvrir les plaisirs de Sodome. Je leur faisais pleinement confiance sur leur approche douce et respectueuse des lieux, mais cela ne m’a jamais attiré. C’est peut être puéril, mais ce n’est pas naturel, je trouve ça sale, dégoûtant, dégradant, sûrement inconfortable et douloureux, bref ce n’est pas le bon côté des choses.
– Je t’ai ramené ça également, me dit Alexandre en me tendant un autre paquet après que mon courroux soit passé. Celui là est de moi, mais je n’ai pas eu le temps de l’emballer ! N’y vois aucune allusion déplacée, mais juste un coup de pouce.
J’attrape la petite poche en papier kraft qu’il me tend, la retourne et découvre le nom de la pharmacie située au bout de ma rue ! Dedans un simple tube de … vaseline !
– Je n’ai trouvé que ça, il n’avait pas de lubrifiant anal !
Je ne sais pas si je dois apprécier le geste ou l’envoyer balader. Son intention m’indique qu’il compte bien vérifier que mes fesses soient garnies d’un nouvel occupant régulièrement.
– Il faut que j’envoie une photo une fois le plug en place. Viens je vais t’aider à le mettre m’invite-t-il en me prenant le bras pour m’entraîner vers la chambre.
– Mais je ne veux pas de cette intrusion, m’entêté-je alors que d’une main sure il remonte ma robe et fait rendre l’âme à ma culotte.
Sans rien dire, il m’allonge d’une manière plutôt autoritaire sur le lit et vient fourrer sa langue sur mon clito. Je me détends un peu en le sentant œuvrer comme un chef sur mon mont de Vénus. Ses mains passent sous mes cuisses, elles les écartent et les soulèvent pour les amener contre moi. Ainsi positionnée j’offre entièrement ma zone à plaisir à ses intentions que j’espère honnêtes.
Sa langue s’évertue sans relâche sur mon sexe qui lui répond favorablement et lubrifie les lieux raisonnablement. J’ai envie de sa queue, qu’il m’arrache ce cadenas qui me censure et me prenne fougueusement. Mais ce n’est pas l’objectif de ses doigts qui après avoir bien fait monter la pression glissent vers la zone interdite. Je me crispe aux premiers contacts. Je tente de refermer mes cuisses et de lui échapper, mais il ne lâche rien et me maintient fermement ouverte.
Ses doigts généreusement enduits de vaseline font des petits cercles sur mon anus pour faire pénétrer la crème profondément et l’assouplir. Je chouine quand son majeur s’introduit avec autorité dans mon fondement. Il me laisse le temps de récupérer et s’occupe en même temps de mon sexe pour détourner mon attention.
Une fois bien en place, il s’active doucement et prend le temps de découvrir l’ensemble des lieux avant de ressortir pour rapatrier une nouvelle dose de vaseline dans mon sphincter maintenant vaincu. Il renouvelle l’opération plusieurs fois, me faisant me contracter à chaque introduction. Puis devant toutes ces barricades qui tombent l’une après l’autre, devant cet anus qui s’élargit doucement et qui semble prêt à rendre l’âme, il ajoute un second occupant !
Son index vient rejoindre l’intrus et prendre place. Je gigote et chouine derechef sous l’effet de ce nouvel occupant qui me dilate la corolle au-delà de mes envies. Alexandre ne me laisse pas m’apitoyer sur mon sort et profite du terrain durement gagné pour passer à la suite des opérations. C’est le bout métal un peu froid que je sens rapidement après que ses doigts aient laissé la place inoccupée.
– Non, s’il te plaît, ne le met pas, s’il te plaît, continué-je à piailler en trémoussant du dargeot.
– Détends-toi, tu es très serré, tu risques d’avoir un peu mal sinon, m’encourage-t-il pour accueillir le plug.
L’impensable est en marche. Alors que sa langue continue de compter fleurette à mon clito tout émoustillé, sa main pousse inexorablement l’objet dans les abysses de mon fondement. Les parois de mon anus entourent progressivement l’objet qui s’est réchauffé à leur contact. Une dernière résistance se fait sentir, car le diamètre du rosebud est plus important que le tunnel réalisé par ses doigts. Mais le demi-tube de vaseline qu’il a généreusement étalé sur le lieu du drame lui facilite la tâche et en forçant un peu il arrive à ses fins me faisant lâcher un petit cri.
– Retiens-le, laché-je bêtement en sentant l’intrus s’enfoncer dans mes fesses.
Mais ma crainte de voir le plug s’enfouir Bostancı travestileri dans les profondeurs disparaît très vite en sentant son large embout venir s’arrêter contre mon anus. Celui-ci n’arrête pas de se contracter, cherchant à évacuer l’occupant. Mais il est bien en place, bloqué dans les deux sens par mon sphincter très serré.
Alexandre s’est déshabillé pendant que je m’habituais un peu à la présence de l’intrus. Son sexe est déjà pleinement en action, très certainement excité par la tâche qu’il vient de réaliser. Il vient le frotter contre mon sexe et mon clito. Je referme les jambes, l’emprisonnant ainsi dans la douceur de mes cuisses. Il se met à me baiser comme ça en venant titiller mon clito à chacun de ses coups de reins. La technique de la baise Hongroise selon Coluche, “Hongrois” qu’on baise, mais on ne baise pas !
Il ne lui faut pas longtemps dans le confort proposé pour que son éjaculation vienne décorer mon ventre. Sa main branle en même temps sans retenue mon clito pour que je le rejoigne dans la jouissance. Le timing n’a pas été mauvais, je n’ai même pas eu une rame de métro de retard !
Rassasié il saisit son téléphone et m’écarte généreusement les cuisses et les fesses pour prendre une photo de mon popotin en compagnie de son nouveau bijou.
– Tu vois impossible de te reconnaître, le numéro du cadenas n’est pas visible sur la photo, tente-t-il de blaguer pour finir de détendre l’atmosphère en me montrant le portrait de ma face intime.
J’y vois une nouvelle intrusion. Après avoir pris possession de mon sexe, Mr K est en train de prendre celle de mes fesses ! Je suis désemparée. J’espère que tous ces efforts auront un véritable impact sur mon affaire de moeurs et que cela sera rapidement un ancien mauvais souvenir.
– Je peux l’enlever maintenant que tu as cette preuve sodomite?
– Non il faut que tu le gardes jusqu’à 21h, me répond-il très sérieusement.
– Mon cul oui, lui retourné-je énervée.
– S’il demande une autre photo, tu seras obligé de le remettre, autant le garder cela sera moins désagréable.
– Tu pourras renvoyer la même?
– Pas crédible du tout, me retourne-t-il.
Agacée je me téléporte dans la salle de bain pour faire disparaître les traces de notre récent plaisir. En arrivant en tenu d’Ève dans la cuisine après cette douche réparatrice, l’horloge du micro-onde annonce à peine 18h30, purée ça va être long. Impossible de l’oublié cet infâme occupant. À chaque déplacement je le sens appuyer sur ma corolle, car il n’est pas léger. Lorsque je suis assise, chaque contact sur une surface dure le fait résonner jusqu’aux tréfonds de mon colon. Dans mon canapé, c’est mon anus qui se contracte en permanence autour sa petite tige et ce n’est pas pour lui souhaiter la bienvenue !
Je glandouille dans ledit canapé pendant qu’Alexandre fait la cuisine. Juste avant de passer à table pour déguster l’appétissante préparation dont le fumet était venu jusqu’à mes narines, il sollicite une nouvelle photo. J’écarte mes fesses et me penche légèrement en avant pour faciliter la vue imprenable.
Une autre preuve sera nécessaire à 20h55, un véritable obsédé le K-asburne !
Il me faut après une bonne dizaine de minutes pour l’enlever. Un peu gourde, ne sachant pas trop comment m’y prendre pour lui rendre la liberté, j’explore deux ou trois techniques sans résultat. Je finis par le prendre à pleine main au-dessus de la cuvette des toilettes, au cas où (!), et tente délicatement de le faire sortir.
Je pousse et tire de concert, mais après 3h de présence mon anus s’est refermé et l’effet de la vaseline est parti aux oubliettes. Le chemin inverse devient donc beaucoup plus escarpé et délicat. Après moult efforts, c’est un “ploc” peu délicat qui annonce ma victoire sur l’objet. Heureusement aucun effet secondaire ne vient entacher le succès de cette sortie. À ceci prêt, et ce n’est rien de vous le dire, que … j’ai mal au cul !
Enfin soulagée je me love dans le canapé contre Alexandre pour savourer “The Batman”, le dernier opus du héros chauves-souris réalisé par Matt Reeves. Mon anus ne m’a pas lâché du film, continuant sans relâche de se contracter malgré sa récente libération. Je n’ose même pas imaginer ses effets sur mes fesses après l’avoir porté une journée entière !
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6h50, après une semaine très calme, j’ai décidé de me lever aux aurores pour me lancer dans mes investigations. À poil dans son bureau, ça fait déjà une vingtaine de minutes que je fouille sans résultat le pc de Vincent. À part deux ou trois photos le présentant avec sa femme en vacances, je n’ai rien découvert de scandaleux dessus. Il faudrait être con aussi pour laisser traîner ça à son taf, mais je tenais à vérifier, l’espoir fait vivre ! J’ai retrouvé le mail avec les photos compromettantes. Pas utile de le supprimer sur son logiciel de messagerie il sera toujours présent sur le serveur et puis il risque d’avoir des doutes. Le mail du corbeau est “hophophop@g…fr, Travesti bostancı pas difficile à retenir, mais il ne donne aucune indication sur son propriétaire. Tiens sa femme au fait ….
Je viens tout juste d’éteindre le pc lorsque le bruit de clé dans la porte du bureau me fait me précipiter vers ma tanière.
– Est ce que mon petit animal de compagnie est dans sa niche? Tu peux sortir, je t’ai amené tes viennoiseries favorites. Tu n’as même pas fait le café, il est déplorable cet accueil.
– Par contre cette vue est magnifique, commente-t-il en m’apercevant dans ma tenue d’Ève.
– Pas touche au grisbi, lui rappelé-je en écartant sa main qui tente de me caresser les fesses.
– Tu lui dis ça tous les matins à ta moitié en la voyant, lui demandé-je à brûle-pourpoint. Au fait, elle dirait quoi ta femme si elle savait que tu fais chanter une des professeurs pour lui soutirer les faveurs de sa bouche?
– Elle me dirait “n’hésites pas Vincent, profite, profite, profite” et je crois que j’aurais la même réponse si elle demandait son avis à Paul le banquier suisse avec qui elle est partie début juin dernier !
Oups, un coup d’épée dans l’eau !
– Et puis chantage, chantage, comme tu y vas, tout de suite les gros mots. Tu ne vois pas le côté positif Alice. Ce n’est pas …
Mon “ta gueule” impératif met un terme à ses élucubrations. Je lui prends rageusement le paquet de viennoiseries des mains pour qu’il aille préparer le café, il dira moins de connerie comme ça. Le reste de la journée est une copie conforme à ma première journée de “formation”. J’ai évité le thé du midi, mais n’aie pas pu m’empêcher de boire pour faire passer certaines de ses copieuses éjaculations.
Difficile de tenir une journée entière sans aller visiter au moins une fois les cagoinces. C’est vers 16h que les premiers tiraillements de ma vessie se font ressentir. Je réclame une pause libératoire à Vincent pour éviter de renouveler l’incontinence de la dernière fois.
– J’ai trouvé une solution à ton problème Alice, m’informe-t-il joyeusement. J’ai bien réfléchi et je crois que cela reste le moins contraignant.
– Je ne saisis pas du tout ton propos. Laisse-moi aller pisser c’est tout ce que je veux, lui retourné-je agacée.
– Sors du bureau, m’ordonne-t-il.
Je me relève, masse un peu mes genoux endoloris et le suis. Pas loin rassurez-vous, il n’est pas question d’exhibitionnisme dans les couloirs de l’école, mais jusqu’à l’un des grands placards muraux de son bureau. Il fouille un peu et sort un paquet de couches pour adulte qu’il me tend le plus sérieusement du monde !
– Tu es tombé sur la tête Vincent, je ne vais pas mettre ça. Donne-moi mes fringues, ça ne va me prendre que cinq minutes et ensuite je me remets à l’ouvrage. Je te promets ma plus belle fellation après, menté-je pour l’encourager.
– J’avais pensé à un cathéter au début pour éviter que ta vessie ne te fasse défaut, tu sais ce petit tuyau que l’on enfonce dans ton urètre et que l’on bloque avec un petit ballon dans ta vessie pour l’empêcher de ressortir. Ils en font même maintenant que tu peux contrôler avec un petit cadenas, tu deviens pipi dépendante, l’idée m’a amusé au départ, mais je n’avais pas envie de te voir te pointer tous les quarts d’heure pour me demander l’autorisation d’aller te vider la vessie. Avec la couche tu es plus autonome, non?
C’est un vrai fêler du ciboulot, il a les méninges qui flanchent le pauvre Vincent. Il doit y avoir des fêlures irrémédiables, bercé trop prêt du mur, une mère castratrice sûrement, une enfance difficile, des séances de son psy inefficaces, le départ de sa femme … J’ai beau argumenter, il ne démord pas de sa solution miracle. Je ne tiens pas à goûter à nouveau à mon urine ni à prendre une autre fessée, aussi à contrecœur j’ouvre son paquet et en sors une couche.
Ne sachant pas trop comment la mettre au début, je trouve le mode d’emploi et ajuste au plus serré les petites fixations collantes pour que la couche tienne bien en place. Une fois affublée de cette tenue enfantine je me trouve ridicule et pique un fard inutile. Vincent vient tapoter mes fesses rembourrées, remonte un peu la couche pour vérifier son ajustement, recule pour un aperçu global et satisfait de son idée m’annonce ….
– Bien aucun risque comme ça, allez, tu m’as parlé d’une pipe hors du commun tout à l’heure non?
– Va te faire foutre, lui retourné-je en allant retrouver ma caverne ainsi accoutrée, tu peux te brosser pour la prochaine.
Qui disait déjà que le ridicule ne tue pas? Je voudrais bien le voir en ce moment celui-là pour lui parler du pays. J’ai repris, docile, une demi-heure après mon ouvrage suite à sa petite tape ! Comme annoncé, ma bouche n’a pas été accueillante et ce fut la pire fellation de ma jeune carrière.
Ma vessie, elle, se moque des apparences et des circonstances. Elle trépigne d’impatience et me fait serrer les cuisses plus que de raison pour éviter tout relâchement catastrophique. Lorsqu’enfin Vincent me donne son quitus pour la journée, je me précipite hors du bureau en quête de mes affaires. En voyant me tête concentrée sur mes envies libératoires, il remarque très sérieusement.
– Tu ne t’es toujours pas lâchée Alice? Je pensais que tu te soulagerais, tu le pouvais et sans risque cette fois.
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